BIANCONI SCUPERTA dans LE POINT
Article de Louise CUNEO, paru en juillet 2006
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Olivier BIANCONI l'historien du maquis
Lorsque Olivier Bianconi commence une histoire, impossible de l'arrêter. Et c'est tant mieux : il connaît les plus petits détails d'anecdotes de Balagne, de Castagniccia et du centre corse.
Pour partir à la découverte de ces régions, il sort des sentiers battus - et rebattus. Il entre dans les églises, dont il a souvent les clés. Emmène ses promeneurs chez les locaux qu'il connaît : collectionneur passionné ou nationaliste militant, « tea time » chez des aristocrates ou joyeux goûters chez des artisans, le contact avec la population locale est total.
Et parle de la Corse, ce « musée à ciel ouvert » qu'il étudie depuis qu'il est historien. Ainsi, pendant sa balade « Saints et bandits » en Balagne, il raconte pourquoi Calenzana est réputé être « le village qui a donné le plus de bandits à la Corse », avec la famille Guerini comme « illustre » représentant. Ou encore pourquoi Don Juan, le « bandit des coeurs », est corse, puisque sa mère était de Montemaggiore, et son père de Calvi.
Les secrets de ces villages, il les raconte à merveille.