BIANCONI SCUPERTA A ISTANBUL !

Tourisme et développement durable insulaires à Istanbul.

Il s'est exprimé devant des représentants de pays de tout le pourtour méditerranéen. Benjamin Casinelli, un jeune Calvais de 27 ans, vient de rentrer d'un séminaire sur le tourisme et le développement durable qui s'est déroulé à Istanbul (Turquie). Invité pour parler de l'entreprise dans laquelle il travaille "Bianconi Scuperta" basée à Calvi, il s'est finalement retrouvé ambassadeur de la Corse et témoin d'une autre forme de tourisme, basé sur la valorisation du patrimoine, la protection de la nature et l'histoire.
Une forme de tourisme qui peut se conjuguer d'un bout de l'année à l'autre ou presque.

Les atouts de "Bianconi Scuperta"

"Je pense sincèrement que l'expérience que nous menons, unique en Corse il faut bien le reconnaitre, a séduit. Les autres intervenants à ce séminaire étaient le plus souvent membres d'organisations non gouvernementales (ONG) ou des représentants des gouvernements. J'étais le seul à témoigner des retombées d'une initiative privée", se réjouit Benjamin Casinelli.

Et de détailler les atouts de l'entreprise: séjours à la demi-journée ou à la journée pour petits groupes, s"appuyant sur le partenariat avec les prestataires locaux (commerçants, producteurs, artisans, restaurateurs), avec des thématiques autour du patrimoine et de la nature. Dans une période d'activité qui va du 1er avril au début novembre.   

"J’ai notamment noué des contacts très intéressant avec les représentants du Liban et de l’Algérie. Nous avons échangé nos expériences et nos adresses. Depuis mon retour j’ai reçu pas mal de courriers électroniques et je pense que nous allons rester en relation pour, pourquoi pas, envisager des actions communes."

Le séminaire s’est d’ailleurs conclu sur l’idée de créer une sorte de label international de valorisation du patrimoine. Un label à définir autour d’une démarche de qualité, sortant des clichés, des sentiers battus et des périodes de forte fréquentation touristique.

C’est la notion même de tourisme durable tel que nous essayons de la développer dans l’entreprise. Un tourisme à échelle humaine, à vocation patrimoniale et culturelle, conclut Benjamin Casinelli.

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