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BIANCONI SCUPERTA le blog
16 octobre 2009

DES VISITES INITIEES PAR OLIVIER BIANCONI ET CONDUITENT PAR ANAIS BOUSQUET DE BIANCONI SCUPERTA

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« Ici je plante la potence de Calvi ! » Devant une assistance attentive, Anaïs Bousquet rappelle les mots terribles de Pascal Paoli. Ils ont justifié la fondation de la ville pour contrer la semper fidelis. D'après une initiative d'Alexis Giuly, président de l’office de tourisme de L’Île-Rousse et de Jean-Michel De Marco, directeur, la jeune femme guide les curieux dans la ville pour la société Bianconi Scuperta. L'équipe menée par Olivier Bianconi s'est spécialisée dans la visite organisée en Balagne. « Pour chacune des deux villes, nous avons voulu utiliser un personnage important : Christophe Colomb à Calvi, et bien sûr Paoli pour L'Île-Rousse », assure Olivier Bianconi. À travers U Babbu, c'est toute l’histoire d'une cité qui resurgit.

« C’était l’architecte Haussman avant l’heure ! »

À l’entrée de la rue Notre- Dame, la tour Fabiani, ancienne poudrière fait face au square Tino Rossi. « En ces lieux s'élevait l'église de l'Immaculée Conception, démolie en 1936 », introduit Anaïs Bousquet. Face à l’aire de jeu :«  La maison des pêcheurs » et l'espace dédié à Saint-Érasme. Une halte au marché couvert est l’occasion de rappeler l’assassinat du maire de la ville, Achille Blasini le 18 décembre 1893. « Abattu de deux balles dans Ie dos, son meurtrier justifiera son geste par un différent commercial », argumente la jeune femme. Mais la petite histoire raconte que certaines infidélités l’auraient perdu...

Les pérégrinations dans les rues de la cité paoline sont l’occasion de mettre en avant l’avant-gardisme de son fondateur. « Déjà en 1763, Paoli voulait une ville moderne aux traverses aérées, légèrement inclinées pour que l’eau puisse s'écouler », argumente la guide.« C’était l’architecte Haussman avant l’heure ! » ajoute un touriste avec humour.

La demeure Piccioni, la plus haute de la ville, permet d'aborder l'histoire d'un des plus célèbres édifices de L’Île-Rousse. Déçu par la construction « d'un simple palais » en centre-ville, Sébastien Piccioni, riche exploitant de canne à sucre, fit bâtir un véritable château : à présent le luxueux hôtel Napoléon. D'autres trésors sont passés en revue : a porta suprana, ancienne entrée de la ville, aujourd'hui malheureusement laissée à l’abandon ou le jardin de Tito Franceschini, secrétaire particulier de Napoléon lll. « Il était le plus fidèle ami du couple impérial. Il repose non pas à leurs côtés comme le souhaitait Louis-Napoléon, mais légèrement en retrait, précisément sur la dernière marche avant d'accéder au tombeau. Il l’avait lui-même voulu ainsi, restant dans la mort. le passage obligé pour arriver jusqu'à l’Empereur »,racontent d'une seule voix Anaïs Bousquet et Olivier Bianconi.

« Nous ne connaissions pas son œuvre, quel exemple »

Après l'église paroissiale et ses richesses, une halte devant le buste de Paoli sur la place éponyme s'impose.

« Héros national, père d'une constitution démocratique, il éclaire l'Europe de ses lumières. » L'histoire dense et passionnante du personnage est rapidement passée en revue devant une assistance médusée. De son accession au généralat à l'échec du royaume anglo-corse en passant par les pages les plus glorieuses de l’histoire de Corse. « Nous ne savions pas qu'il avait fait tout ça, quel exemple ! » s'étonne t-on. L’Île-Rousse rayonne à travers les mots d'Anaïs Bousquet. Au moment de terminer la visite, on se souvient de ces morceaux de vie. Nous ne pouvons tous les citer. « Une valorisation, un aperçu extrêmement gratifiant de notre passé si riche », selon Jean-Christophe Orticoni, conseiller municipal en charge du protocole.

Une ville à la forte identité littéralement revisitée à travers la démarche de Bianconi Scuperta.

GHJILORMU PADOVANI

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